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Quelques définitions et réponses à vos questions, pour mieux vous éclairer sur les maladies rénales et leur traitement.
Définitions
Biologie
La créatinine est un déchet métabolique normal qui est excrété dans l’urine. Elle est produite par l’organisme à un rythme constant. La clairance de la créatinine est un dosage qui établit un rapport entre la créatinine sanguine et la créatinine urinaire. Son analyse permet d’évaluer la fonction rénale, en particulier la capacité de filtration des reins et l’excrétion de la créatinine.
Débit de Filtration Glomérulaire. Il représente la quantité de liquide filtrée par les reins.
- Un DFG de 60 ou plus est dans la plage normale
- Un DFG inférieur à 60 peut signifier une maladie rénale
- Un DFG de 15 ou moins peut signifier une défaillance rénale
Prise en charge de la maladie rénale
Liquide formulé artificiellement pour rééquilibrer le plasma sanguin lors d’une dialyse. Il peut être enrichi en calcium ou appauvri en potassium selon les besoins du patient dialysé.
La dialyse permet de retirer les toxines présentent dans le sang grâce :
à un rein artificiel et à une machine de dialyse, qui permettent de filtrer le sang : on parle alors d’hémodialyse,
à l’utilisation des capacités de filtration du péritoine (membrane qui enveloppe l’intérieur de la cavité abdominale et le tube digestif), on parle alors de dialyse péritonéale
La dialyse est un traitement, qui permet de pallier certaines fonctions des reins défaillants, mais qui ne les guérit pas. Une fois la séance de dialyse terminée, les toxines et les fluides recommencent à s’accumuler dans l’organisme.
Pour cette raison, la dialyse doit être répétée de manière régulière, à un rythme qui varie en fonction des techniques mais qui est au moins de trois séances de 4 heures minimum par semaine.
Le dialyse peut être réalisée à domicile ou dans un établissement de soins.
Chez un patient atteint d’insuffisance rénale chronique (IRC), un agent stimulant l’érythropoïèse (ASE*) peut être prescrit devant une anémie, sous trois conditions :
- le taux d’hémoglobine est ≤ 10 g/dL ;
- cette anémie est responsable de symptômes gênants ;
- elle est exclusivement secondaire à l’IRC (liée à un déficit de production d’érythropoïétine)
L’hémoglobinémie ne doit pas dépasser 12 g/dL sous traitement.
F.A.Q
Une bonne hygiène de vie contribue à la bonne santé des reins.
Lorsque l’on est en bonne santé, certaines règles très simples permettent de préserver le bon état de ses reins, et contribuent également à prévenir les maladies cardiovasculaires et métaboliques :
– Boire au moins 1 à 1.5 litre par jour, afin de faciliter le travail des reins ;
– Avoir une alimentation équilibrée ;
– Ne pas manger trop salé car l’excès de sel favorise l’hypertension,
– Pratiquer régulièrement une activité physique pour prévenir la surcharge pondérale ;
– Arrêter de fumer,
– Eviter l’automédication, de certains médicaments à fortes doses et sur de longues périodes : anti-inflammatoires non stéroïdiens, certains antidouleurs, laxatifs ou diurétiques.
– Se méfier des régimes hyperprotéinés, qui peuvent fatiguer les reins ;
De manière générale, soyez vigilant et n’hésitez pas à évoquer ces questions avec votre médecin traitant et/ou votre pharmacien.
Les facteurs de risque principaux de développer une maladie rénale sont :
– Certaines maladies chroniques : hypertension artérielle, diabète, ou auto-immunes,
– Les antécédents familiaux de maladie rénale avec Insuffisance Rénale Chronique,
– Les antécédents personnels de pathologie rénale,
– L’exposition à certains produits toxiques médicamenteux ou professionnels.
– Surcharge pondérale.
Devant l’apparition des symptômes décrits (Cf. Quels sont les symptômes de l’IRC ?), consultez votre médecin traitant qui contrôlera votre fonction rénale et vous prescrira éventuellement certains examens complémentaires : prise de sang, analyses d’urines…
Si votre situation le justifie, il vous orientera vers un médecin néphrologue, spécialisé dans les maladies rénales.
Les symptômes peuvent être les suivants :
- Envie fréquente d’uriner
- Fatigue persistante
- Œdèmes des pieds, chevilles ou paupières
- Crampes
- Démangeaisons
L’insuffisance rénale chronique est une maladie qui empêche les reins de fonctionner correctement. Elle entraîne une détérioration progressive et irréversible des reins.
L’insuffisance rénale chronique peut être causée par :
- Une malformation
- Une maladie héréditaire
- Une maladie acquise au décours de la vie : infection, dérèglement immunitaire, par l’absorption de substances toxiques, notamment certains médicaments
- Certaines maladies qui atteignent les vaisseaux sanguins, comme l’hypertension artérielle et le diabète
Le dépistage est simple et consiste à :
- La mesure de votre pression artérielle
- Un examen d’urines par bandelette urinaire
Ce dépistage vous sera proposé :
- Lors d’une consultation médicale avec votre médecin traitant
- Lors d’une consultation médicale spécialisée : cardiologue, diabétologue, urologue
- Lors d’une visite médicale : scolaire, ou de médecine du travail
- Lors des campagnes de dépistage nationales
Dans le langage courant, « avoir mal aux reins » correspond bien souvent à des douleurs lombaires et non à des douleurs rénales.
Les reins filtrent et nettoient le sang, en éliminant les déchets et en régulant précisément la composition de l’organisme. Les reins produisent également certaines hormones nécessaires à l’organisme.
Débit de Filtration Glomérulaire. Il représente la quantité de liquide filtrée par les reins.
- Un DFG de 60 ou plus est dans la plage normale
- Un DFG inférieur à 60 peut signifier une maladie rénale
- Un DFG de 15 ou moins peut signifier une défaillance rénale
Chez un patient atteint d’insuffisance rénale chronique (IRC), un agent stimulant l’érythropoïèse (ASE*) peut être prescrit devant une anémie, sous trois conditions :
- le taux d’hémoglobine est ≤ 10 g/dL ;
- cette anémie est responsable de symptômes gênants ;
- elle est exclusivement secondaire à l’IRC (liée à un déficit de production d’érythropoïétine)
L’hémoglobinémie ne doit pas dépasser 12 g/dL sous traitement.
Un cathéter est un tube souple que le médecin place dans une veine du cou (veine jugulaire) ou de la cuisse (veine fémorale). Placé provisoirement ou de façon permanente, il constitue un accès pour réaliser une hémodialyse.
On l’appelle aussi cathéter central (« KT » plus communément appelé par les infirmières de l’équipe de dialyse).
Il est composé de deux parties :
- Une partie visible protégée en permanence par un pansement
- Une partie du cathéter non visible, insérée sous la peau, dans la veine
Rarement envisagé comme méthode d’accès au sang définitive, le cathéter reste en place le plus souvent quelques semaines à quelques mois, le temps que la fistule artério-veineuse devienne fonctionnelle.
Il peut aussi, exceptionnellement, rester en place plusieurs années, quand la fistule artério-veineuse n’est pas envisageable.
Surveillance et conseils de soins
Ils sont valables pour les deux types de cathéter :
Le pansement se fait régulièrement lors des séances de dialyse, il protège votre cathéter et doit rester toujours fermé
Évitez de mouiller le pansement du cathéter, vous pouvez demander un pansement imperméable qui vous permettra de prendre des douches
En cas de douleurs, fièvre, démangeaisons et/ou écoulements au niveau du cathéter, prévenir immédiatement votre centre d’hémodialyse
Liquide formulé artificiellement pour rééquilibrer le plasma sanguin lors d’une dialyse. Il peut être enrichi en calcium ou appauvri en potassium selon les besoins du patient dialysé.
La créatinine est un déchet métabolique normal qui est excrété dans l’urine. Elle est produite par l’organisme à un rythme constant. La clairance de la créatinine est un dosage qui établit un rapport entre la créatinine sanguine et la créatinine urinaire. Son analyse permet d’évaluer la fonction rénale, en particulier la capacité de filtration des reins et l’excrétion de la créatinine.
La dialyse permet de retirer les toxines présentent dans le sang grâce :
à un rein artificiel et à une machine de dialyse, qui permettent de filtrer le sang : on parle alors d’hémodialyse,
à l’utilisation des capacités de filtration du péritoine (membrane qui enveloppe l’intérieur de la cavité abdominale et le tube digestif), on parle alors de dialyse péritonéale
La dialyse est un traitement, qui permet de pallier certaines fonctions des reins défaillants, mais qui ne les guérit pas. Une fois la séance de dialyse terminée, les toxines et les fluides recommencent à s’accumuler dans l’organisme.
Pour cette raison, la dialyse doit être répétée de manière régulière, à un rythme qui varie en fonction des techniques mais qui est au moins de trois séances de 4 heures minimum par semaine.
Le dialyse peut être réalisée à domicile ou dans un établissement de soins.
Établissement de santé ECHO
85, rue Saint Jacques
BP 10214
44202 Nantes Cedex 2
Tel : 02 40 32 85 00